Rivières, étangs et zones humides
Les milieux humides au sens large sont diversement représentés dans le Gers. L’Adour ainsi que les autres rivières comme la Save, le Gers, l’Arratz ou la Gimone, offrent quelques faciès différents sans oublier les étangs de l’Armagnac.
On distinguera plusieurs grands types :
· Les groupements aquatiques
· Les groupements riverains
· Les groupements de marais
Les groupements aquatiques
On retiendra plusieurs faciès :
· Végétation flottante sans être fixée au fond par des racines – c’est notamment le cas des groupements de lentilles d’eau (Lemna minor, Lemna trisulca…) que l’on rencontre dans les eaux chargées de matières organiques (mares ou certains lacs collinaires).
· Végétation flottante ou submergée, fixée au fond par des racines – deux types de formations se rencontrent fréquemment : ce sont d’une part les groupements à Potamot (Potamogeton natans, P. crispus,…) accompagnés également de plantes introduites comme Najas marina ou Ludwigia sp. (les Jussies), et d’autre part les groupements à Renoncules flottantes (Ranunculus aquatilis,…).
Les groupements riverains
On les retrouve essentiellement sur les grèves alluviales ou vases riveraines.
Il s’agit d’une végétation s’installant sur sols nitratés alluviaux et périodiquement inondés ; elle comprend une forte proportion d'annuelles pouvant atteindre de grandes dimensions en raison de la richesse du sol.
Le maximum de diversité et de floraison s'observe en été ou au début de l'automne.
Il s’agit d’un groupement instable que l’on rencontre sur les bancs de galets (notamment aux bords de l’Adour), soumis ainsi à des submersions périodiques lors de périodes de crues, s’observent de nombreuses espèces dont beaucoup sont des espèces étrangères naturalisées. Différents faciès à Bidens sp., Xanthium sp. et Amaranthus sp. se forment ponctuellement.
On y trouve des espèces comme Artemisia vulgaris, Bidens tripartita, Chenopodium album, Conyza canadensis, Echinochloa crus-galli, Polygonum hydropiper, …